Le plus grand accélérateur de particules du monde, le Grand collisionneur de hadrons, a ouvert en février dernier ses portes à quelques journalistes. Nous avons visité cette machine pharaonique, destinée à décortiquer les mystères de l’univers, dans l’infiniment petit monde des particules. Au menu : particule de Dieu, théorie du tout et origines du monde.
Si le LHC, l’accélérateur de particules géant qui a permis de découvrir le boson de Higgs, est actuellement à l’arrêt, au CERN, qui l’héberge, le travail n’en continue pas moins. La machine, qui reprendra du service dès l’an prochain, sera d’ici à 2027 puissamment améliorée. Voyage au coeur de l’un des plus grands équipements scientifiques du monde.
Le Grand collisionneur de hadrons (LHC), à l’origine de la découverte du Boson de Higgs, est en phase de grands travaux jusqu’au printemps 2021. Cela permettra de récolter deux fois plus de données.
Un lifting pour espérer trouver de nouvelles particules voire expliquer la matière noire, une des grandes énigmes de l’Univers : six ans après la découverte historique du boson de Higgs, le plus grand accélérateur de particules au monde profite d’une pause pour booster sa puissance.
Le grand collisionneur de hadrons (LHC) du Conseil européen pour la recherche nucléaire (Cern) est en cours de maintenance depuis fin 2018. Ses instruments qui détectent les particules émises lors de chocs de protons ou d’ions lourds subissent des modifications en prévision des prochaines phases d’expérimentation. Celles-ci verront le nombre de données récupérées d’abord doubler, puis décupler. Industrie & Technologies vous emmène découvrir comment les instruments gagnent en résolution et en tenue face aux futurs flux des particules.
A l’occasion de la parution du troisième ouvrage de notre collection, consacré au boson de Higgs, retour sur cette particule découverte en 2012, qui recèle encore bien des mystères.
Depuis sa découverte en 2012, le boson de Higgs est scruté par les chercheurs du Cern. Ils espèrent y déceler des anomalies à même de renouveler les théories de physique fondamentale.
Fabiola Gianotti est la femme des premières. Première directrice du Cern qui n’avait connu jusque-là que des hommes, elle est aussi la première à voir son mandat reconduit pour un second mandat complet de cinq ans.
Fondé il y a 80 ans, le CNRS est aujourd’hui l’un des plus importants organismes de recherche en Europe. Ursula Bassler et Denis Guthleben rappellent son histoire et ses réalisations en physique nucléaire et des hautes énergies.
Les particules : hadrons ou leptons ? Et la machine qui les fera s’entrechoquer à des vitesses proches de celle de la lumière : circulaire ou linéaire ? Telle est, pour résumer, la double question que se posent les physiciens des particules de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) et à laquelle ils vont devoir apporter une réponse définitive d’ici à mai 2020.